Il y a quelques années (en 2011), j’avais déjà lu ce grand classique de la littérature (et l’avais d’ailleurs chroniqué sur mon premier blog littéraire).

Il y a quelques semaines, l’idée de le relire me trottait dans la tête car ce roman a toujours été mon classique préféré. A l’époque de ma première lecture, je n’avais que 21 ans, mais il m’avait bouleversée. Aujourd’hui, près de 13 ans plus tard, j’ai décidé de le rouvrir (dans une nouvelle édition, achetée pour l’occasion).

Quatrième de couverture

À Cuba, voilà quatre-vingt-quatre jours que le vieux Santiago rentre bredouille de la pêche, ses filets désespérément vides. La chance l’a déserté depuis longtemps. À l’aube du quatre-vingt-cinquième jour, son jeune ami Manolin lui fournit deux belles sardines fraîches pour appâter le poisson, et lui souhaite bonne chance en le regardant s’éloigner à bord de son petit bateau. Aujourd’hui, Santiago sent que la fortune lui revient. Et en effet, un poisson vient mordre à l’hameçon. C’est un marlin magnifique et gigantesque. Débute alors le plus âpre des duels.

Extrait

Il embrassa la mer d’un regard et se rendit compte de l’infinie solitude où il se trouvait.

Mon avis

Mon avis sera assez bref, tout comme le roman qui ne compte que 136 pages dans l’édition que je me suis procurée.

Dès le début du roman, le lecteur sent bien que Santiago, un vieux pêcheur n’est pas le personnage le plus aimé de son village et fait face à la solitude. En effet, dès les premières lignes, il est sujet aux moqueries des autres pêcheurs ou à leurs regards tristes. Seul Manolin, un jeune garçon qui pêchait autrefois avec lui semble veiller sur Santiago. Les thématiques de la pauvreté et de la solitude sont au cœur du roman. L’amour et l’attachement du vieil homme pour le jeune garçon sont également très présents.

L’histoire se déroule à Cuba, non loin de La Havane, mais la quasi-totalité du roman a lieu alors que le vieux pêcheur se trouve en mer. Cela peut-être un peu trop…

Il n’y a pas de chapitre dans cette histoire, ce qui peut rapidement donner au lecteur une sensation de platitude, un manque de rythme. C’est d’ailleurs ce que j’ai ressenti lors de cette deuxième lecture, contrairement à ma découverte de l’œuvre, où cela ne m’avait pas posé plus de soucis que ça. Là où j’ai également été dérangée c’est en ce qui concerne la répétition de l’expression « le vieil homme », à de très (trop) nombreuses reprises au cours du roman ; parfois dans la même phrase. Mais peut-être que cela est aussi un effet de la traduction.

Bien que la solitude de Santiago soit au cœur du roman, le lecteur est par la suite confronté au duel que va vivre le pêcheur avec un poisson qui a mordu à son hameçon, mais qu’il n’arrive pas à remonter. S’ensuit alors un dialogue – ou plutôt un monologue – de Santiago, qui s’adresse au poisson. Plus tard, arrive également un requin, qui va détruire les espoirs de pêche du vieux monsieur, et montrer par ailleurs au lecteur, telle une métaphore, que l’on est parfois mieux lorsque l’on ne possède pas grand chose.

En bref

Cette deuxième lecture a été pour moi, moins agréable que ne l’a été ma découverte du roman en 2011. Cette fois, 13 ans après, je n’ai pas été autant touchée par les mots de l’auteur et je dois bien avouée que cela me déçoit. Ce classique restait dans ma tête comme LE classique que j’allais apprécier toute ma vie. Malheureusement, je n’ai pas réussi à savourer autant cette relecture.


Vous avez lu cette œuvre ? Elle vous tente ?

Quel est votre classique préféré ?


3 Commentaires

    • Merci c’est gentil. Tant pis, je me dis que c’est aussi le jeu de la relecture…c’est pour ça que j’ai pas mal hésité. Mais finalement, je suis contente !
      Bonne lecture, tu me diras ce que tu en as pensé.

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