On se retrouve aujourd’hui pour une nouvelle chronique, celle du tome 5 de la saga de Lucinda Riley, Les Sept Sœurs.
Depuis que j’ai démarré la saga, à l’été 2022, j’essaie de lire un tome de temps en temps, sans que cela ne soit trop espacé. J’avais eu le malheur de lire les tomes 2 et 3 en les enchaînant et, force est de constater que, cela ne m’avait pas convenu car j’ai trouvé ces deux histoires assez redondantes dans leur construction. Sur le blog, vous pouvez d’ailleurs retrouver mon avis sur le tome 2 ainsi que le tome 3. Je ne l’ai pas chroniqué sur le blog, mais vous le retrouverez sur mon compte bookstagram, le tome que j’ai préféré pour le moment est le n°4, qui parle de Cece (oui…étrangement).
Fiche du livre
Quatrième de couverture
À la mort de son père, l’énigmatique milliardaire Pa Salt – surnommé ainsi par ses filles, adoptées aux quatre coins du monde –, Tiggy se réfugie dans les Highlands écossais où elle se consacre à sa passion : s’occuper des animaux du domaine de Kinnaird, dirigé par le mystérieux Charlie. Là, au cœur de la nature, elle retrouve une sorte de paix intérieure. Mais sur le domaine vit aussi Chilly, un vieux gitan, porteur d’un troublant message : Tiggy est l’héritière d’une célèbre lignée de voyants andalous, et il était écrit qu’il serait celui qui la ramènerait chez elle… à Grenade.
Extrait
— Señoras y señores, cria Lucía pour être entendue, levant les bras au-dessus de sa tête. Pendant que ces payos estupidos font exploser cette belle ville, nous, gitans, allons danser !
Une histoire addictive
Ce roman est le cinquième tome de la saga. Bien qu’ils puissent être lus indépendamment car chaque tome traite de l’histoire d’une sœur, il est tout de même conseillé de les lire dans l’ordre afin de garder un certain fil rouge, notamment en ce qui concerne l’histoire de Pa Salt et leurs adoption.
La construction de ce roman est identique à celle des tomes précédents, à savoir une alternance entre les parties au présent – où l’on suit Tiggy dans sa quête d’identité – et les parties au passé – où l’on découvre l’histoire de ses ancêtres en même temps qu’elle. En tout, ce tome se compose de 7 parties, qui nous emmènent sur les traces des ancêtres de Tiggy, mais aussi de sa vie présente.
De toutes les sœurs, Tiggy n’est pas celle dont j’attendais le plus le récit. Pourtant, je dois dire que je me suis littéralement prise au jeu de ce roman et que j’ai eu énormément de mal à le lâcher. Il n’y a pas de temps mort entre les différentes parties du roman, ni au sein de chacune. Le lecteur est à la fois spectateur de son histoire, mais également acteur car il vit avec elle ce qui est raconté au fil des pages. Généralement dans les romans à double-temporalité, j’ai beaucoup de mal avec les parties au présent, que je trouve souvent assez molles et sans grand intérêt, mais j’ai été très surprise ici par les rebondissements qui ont eu lieu.
Le roman se déroule tout d’abord en Écosse, où Tiggy doit protéger les chats sauvages d’un domaine. Son histoire se passe sur plusieurs mois. La jeune femme est à la recherche de ses origines et va voyer dans divers endroits du globe. Il va également lui arriver des péripéties dans sa vie personnelle et familiale. Cela donne un certain ton au roman et permet au lecteur de ne pas s’ennuyer une seconde. Le point commun entre les événements de la double-temporalité est le personnage de Chilly, que l’on va retrouver à la fois au présent avec Tiggy, mais aussi dans le passé, lorsqu’il était enfant et a connu la mère de notre héroïne. Cet élément aide à l’alternance entre les époques et permet de donner matière au récit.
Tout au long du roman, nous rencontrons de nombreux personnages, tous différents et attachants ou non, selon leur caractère. A vrai dire, j’ai eu beaucoup de mal avec certains ancêtres de Tiggy, même si j’ai grandement apprécié en apprendre davantage sur la culture gitane, ce qui est le gros point fort du roman, selon moi. Là où j’ai également beaucoup aimé le travail de Lucinda Riley c’est en ce qui concerne la profondeur des personnages : ils ne sont pas survolés ni creux. Tous ont leurs fragilités et leurs fissures. Les paysages décrits vont transporter le lecteur entre les différents lieux où se déroule l’histoire : l’Écosse, l’Espagne (et notamment Grenade), la Suisse (avec le domaine de Pa Salt) et enfin l’Amérique du Sud (avec l’Argentine).
Enfin, j’ai été ravie de retrouver la plume de Lucinda Riley, que je trouve toujours aussi fluide malgré l’avancée de la saga et en dépit du nombre de pages que contient le roman. On ne voit pas réellement le récit passer, que l’on arrive déjà à la partie suivante. Ce récit est vraiment addictif !
En bref
Un roman-pavé que j’appréhendais à cause de son épaisseur. Finalement, une fois plongée (rapidement) dans l’histoire de Tiggy, on se prend au jeu. Rien de bien surprenant au niveau de la construction de l’histoire, puisque celle-ci se calque sur les tomes précédents – à savoir alternance entre passé et présent. Le lecteur découvre à travers Tiggy, la communauté gitane, ce que j’ai beaucoup apprécié. Son histoire au présent est aussi assez prenante, avec quelques rebondissements, bienvenus pour donner un peu de piment au roman, que j’ai eu du mal à lâcher et dont je n’ai pas vu les plus de 800 pages défiler.
Connaissez-vous la saga ? A quel tome en êtes-vous ?
PS : Je teste sur cet article un nouveau format avec les informations du livre. Dites-moi si c’est quelque chose qui vous plaît ou si, au contraire, vous n’en avez pas l’utilité...
2 Commentaires
tout d’abord, oui, j’aime bien « la fiche du livre »!
Ensuite, tout comme toi, j’ai adoré découvrir la culture gitane, surtout, moins les persos du passé et j’ai, par contre, beaucoup aimé l’histoire du présent en Ecosse surtout 🙂 Et j’ai beaucoup aimé Tiggy! Puis, comme à chaque fois, c’est très addictif!
Super, merci beaucoup pour ton retour. J’avoue que ces infos me manquent parfois quand je lis les avis lecture.
Effectivement, saga très addictive. Maintenant, place au 6e tome, d’ici quelques temps.