Ce roman est le 6e de la saga du commandant Servaz. Sur le blog, vous pouvez retrouver mes chroniques pour les deux romans précédents : Nuit et Soeurs.

J’ai découvert l’auteur un peu par hasard, puisque c’est Monsieur qui m’a offert le premier tome de la saga, Glacé. Celui-ci se déroulant dans les Pyrénées dont il est originaire…

Quatrième de couverture

Un appel au secours au milieu de la nuit.
Une vallée coupée du monde.
Une abbaye pleine de secrets.
Une forêt mystérieuse.
Une série de meurtres épouvantables.
Une population terrifiée qui veut se faire justice.
Un corbeau qui accuse.
Une communauté au bord du chaos.

Extrait

Parce que le seul sens à donner à la vie, continua-t-il, c’est de la vivre. Pleinement, consciemment, à chaque minute, chaque instant…

Un thriller qui questionne

Dès le début du roman, avec les Préludes, Bernard Minier capte l’intérêt du lecteur : le ton est donné, le roman sera haletant. En effet, l’un des personnages disparus depuis quelques tomes promet son grand retour…

Le début du roman commence par un bref rappel des événements précédents et de la vie de Martin Servaz. Cela permet au lecteur non initié à la saga de découvrir le personnage principal, son univers, et ainsi ne pas être perdu au milieu du roman par des informations non lues dans les tomes précédents. Ce tome est également l’occasion pour l’auteur, de faire de nombreux rappels aux deux premiers tomes de la saga, à savoir : Glacé et Le cercle. On y retrouve des événements et personnages. Ce 6e tome s’apparente donc comme un point final à un fil rouge commencé aux prémices de la saga.

Le roman se découpe en 11 parties distinctes, définies chronologiquement, chacun énonçant les événements de l’enquête ayant lieu dans une journée. Ces différentes parties recèlent chacune des éléments clé à la résolution, qui sont dont disséminées au fil du récit et énoncées de façon saupoudrée au lecteur.

Malgré un roman bien ficelé et une enquête qui avance doucement mais avec des indices disséminés tout au long des pages et semblant donner des pistes au lecteur quant à la résolution, j’ai trouvé quelques passages un peu longs (notamment les discussions entre Martin et l’Abbé, qui – selon moi – n’apportent pas grand chose à l’histoire.

Le personnage principal, Martin Servaz, est un personnage toujours aussi torturé mais assez fin dans la résolution d’enquête, ses intuitions et son sixième sens ne le trompant guère. Néanmoins, ce roman est un vrai jeu de dupes et de manipulations. Martin Servaz est accompagné d’Irène Ziegler dans cette enquête – personnage découvert dans les précédents tomes – et tous deux ont leurs vices, loin des personnages lisses et parfaits que l’on peut retrouver dans certains romans d’autres auteurs. Cela leur donne une certaine humanité et les rend plus réels.

Enfin, notons que tout au long de ce roman, les personnages évoluent au côté des lecteurs, au fur et à mesure que la chronologie de la saga se déroule. Ce tome est d’ailleurs sujet à des rebondissements inattendus à moins de 40 pages de la fin du roman. Certains questions sont alors soulevées mais trouvent – heureusement – une réponse.

En bref

Qu’est-ce que j’aime cette saga ! Je suis ravie à chaque fois de retrouver Martin Servaz. Il y a une véritable chronologie dans ce tome, qui est le 6e de la saga. Les personnages évoluent, mûrissent, se questionnent. L’enquête est haletante dès le début, mais je regrette quelques passages qui m’ont moins convaincue, alourdissant le récit, tout en provoquant néanmoins la curiosité du lecteur !


Avez-vous lu ce roman ou débuté la saga ?

Connaissez-vous Bernard Minier ?

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