La semaine dernière, j’ai posté une photo sur mon compte bookstagram, pour vous demander quel roman serait ma prochaine lecture, entre les trois derniers qui font partie de ma PaL de janvier.

La grande majorité des votes s’est dirigée vers ce roman de Madeline Martin, autrice que je n’avais encore jamais lue.

Quatrième de couverture

Août 1939. La guerre gronde en Europe.
Grace Bennett a toujours voulu s’installer à Londres, mais les portes closes et les lugubres bunkers qu’elle y découvre sont bien loin de ce dont elle rêvait. Et elle, qui n’a jamais été une grande lectrice, ne s’imaginait pas non plus trouver du travail dans la librairie de Primrose Hill.
Quand le Blitz détruit une partie du centre-ville et que des milliers de livres se retrouvent brûlés et ensevelis sous les décombres, la librairie est miraculeusement épargnée. Au milieu des coupures d’électricité, du son strident des alarmes et du grondement sourd des raids aériens, la littérature sera une source d’espoir pour Grace et pour tous les habitants du quartier, car le pouvoir des mots est plus fort que le bruit des bombes.

Extrait

Lire, c’est… c’est voyager sans prendre le train ou le bateau, c’est découvrir de nouveaux mondes merveilleux, c’est mener une vie à laquelle on n’est pas destiné, avoir une chance de voir les choses avec les yeux d’un autre, c’est apprendre sans risquer l’échec et ses conséquences. Quel meilleur moyen de réussir ? Je crois qu’il existe au fond de chacun d’entre nous un vide à combler. Pour moi, ce sont les livres qui jouent ce rôle, avec les expériences multiples qu’ils nous procurent.

La beauté de la lecture en un roman

Dès les premières pages, Madeline Martin m’a totalement emportée dans ce roman, qui débute par l’arrivée à Londres de deux jeunes femmes – Grace et Vivienne – issues de la campagne, à l’aube de la seconde guerre mondiale. On y découvre un climat de peur qui s’installe au fil des jours. Grace va trouver un emploi dans une librairie, qui ne l’enchante guère, pour satisfaire à ses besoins. Elle y rencontre un homme, qui va lui ouvrir une vision totalement différente sur le monde littéraire. Va alors commencer pour elle une longue quête au cours de laquelle elle va traverser des joies, des peines, des drames…mais toujours en compagnie de la littérature, devenue une nouvelle amie à ses yeux.

Centré sur la lecture et le pouvoir des livres, ce roman évoque un certain nombre de titres et d’auteurs classiques assez connus, tels que Le comte de Monte-Cristo. C’est donc véritablement une plongée au cœur du monde littéraire que nous propose ce récit, la guerre n’étant au début qu’une toile de fond, mais dont l’importance et l’impact seront croissants au fil des pages. En effet, tout au long de cette histoire, la guerre reprend sa place, les injustices, les idées d’Hitler, vont bouleverser le comportement des londoniens, et donc les habitudes prises par Grace depuis son arrivée.

Des thématiques comme le deuil seront abordées, puisque la guerre comporte son lot d’événements négatifs et impactants. Cela va donner un tout autre aspect au caractère de Grace, si douce au premier abord et si discrète. Côté personnages, il y a donc une réelle opposition entre le libraire (Mr Evans) pour lequel travaille Grace, qui est un homme morose, taciturne, mais qui renferme une douleur sourde due à la vie et Grace, joviale, heureuse de vivre en dépit de la guerre et de ses horreurs. A plusieurs reprises, à cause de la guerre, Grace a frôlé la mort, ce qui lui a permis de s’endurcir, de se révéler et devenir une femme forte, au fil des épreuves mais aussi des années. Les autres personnages, moins importants, sont également très bien construits, avec des caractères complémentaires. C’est aussi l’une des forces de ce roman.

Ce roman est une véritable ode aux livres, à leur beauté, mais aussi une invitation au voyage et à l’évasion que constitue la lecture. Mais pas seulement. Il prône la solidarité et l’entraide entre les habitants. C’est également une ode à la vie malgré la guerre qui fait rage à Londres.

Madeline Martin offre donc aux lecteurs un roman qui captive, à la plume fluide et qu’il est réellement difficile de lâcher. Ce récit se révèle porteur d’espoir : l’amour, l’amitié, triomphent toujours face à la haine et l’horreur. De plus, le titre choisi – en traduction française, en tout cas – est extrêmement poétique au regard de l’histoire.

En bref

Un coup de cœur pour ce magnifique roman, qui est le premier que je découvre de l’auteure. Une histoire captivante, à la plume fluide, qu’il est extrêmement difficile de lâcher. Grâce à ses personnages et à l’impact des livres, ce roman est porteur d’espoir, prônant la solidarité, l’amour et l’amitié. Une magnifique lecture que je vous recommande les yeux fermés !

❤ COUP DE CŒUR ❤

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