Ce roman me faisait de l’œil depuis l’annonce de sa sortie : roman de Noël, cosy mystery, famille royale britannique…tout était réuni pour me donner envie !

Je remercie vivement NetGalley et les éditions de L’Archipel, pour m’avoir permis de découvrir ce roman avant sa sortie. Ce cosy mystery de Noël s’apparente à un huit-clos. On retrouve ici la famille royale britannique, les Windsor, fictive (ce n’est pas celle que l’on connait véritablement).

Quatrième de couverture

Pour célébrer Noël, les Windsor sont réunis en petit comité dans leur château écossais de Balmoral. Le roi s’apprête à prendre la parole pour une annonce capitale – va-t-il enfin désigner son successeur ? – quand il s’écroule… raide mort ! Un The Crown à la sauce Cluedo, un délicieux huis clos qui séduira tous les fans d’Agatha Christie et de cosy crimes. Quand The Crown rencontre Petits Meurtres en famille Pour célébrer Noël, les Windsor sont réunis en petit comité dans leur résidence écossaise, le château de Balmoral.
Alors qu’une tempête de neige fait rage au-dehors, et qu’un délicieux déjeuner les attend, le roi se lève. Mais, alors qu’il porte un toast avant de prendre la parole pour une annonce capitale, il s’écroule… raide mort ! Qui a pu empoisonner le roi ? Son épouse Marjorie, alcoolique notoire, son frère David, dont la réputation est entachée par différents scandales, ses filles jumelles, Maud et Emeline ? Son petit-fils Matthew, qui se verrait bien sur le trône ? Petit meurtre en famille ou complot destiné à ébranler la monarchie anglaise ? Jonathan, le chef cuisinier du roi, doit maintenant troquer sa toque pour sa tenue de limier et résoudre ce meurtre en chambre close…

Extrait

Quand on veut attirer l’attention de ceux qui se trouvent de l’autre côté d’une porte, on ne peut jamais se tromper en frappant trois coups brefs. Ni plus, ni moins. Deux coups risquent d’être mal interprétés, quatre paraissent excessifs. Tel était le mantra de Jonathan Alleyne, le chef cuisinier personnel du roi, et il restait immuable même à 5 heures du matin dans les couloirs sonores du château de Balmoral.

Meurtre à Balmoral – de Chris McGeorge

Un cosy mystery de Noël un peu fade !

Pendant un long moment, chaque personnage de la famille est présenté, avec ses travers et ses qualités (bien que minces, pour certains…). Cela rend le début assez lourd et inintéressant : j’avais hâte de rentrer dans le vive du sujet et dans l’ambiance réelle de NoëL.
L’histoire met un certain temps à se mettre en place et c’est ce qui peut peut faire décrocher de la lecture. Puis, l’inévitable se produit : le roi meurt. S’ouvre alors une chasse à l’homme, dirigée par le chef cuisinier (élu par la famille pour résoudre ce mystère).

Suite à cela, il procède à des interrogatoires, qui ne permettent pas vraiment d’y voir plus clair. S’installe alors un cercle vicieux dans le roman : le lecteur tourne en rond, le chef cuisinier répète à plusieurs reprises les mêmes choses.

Ce sont les 100 dernières pages environ qui ont enfin donné un coup d’accélérateur à l’enquête, qui prend un virage à 180 degrés, nous laissant imaginer de nombreux rebondissements. Le lecteur fait face à une fin surprenante, à laquelle on ne s’attend vraiment pas et qui eut paraître un peu tirée par les cheveux.

Enfin, l’ambiance de Noël n’est que vaguement présente : quelques mots-clé (la neige, le sapin) et un décorum de tempête. Une histoire qui se passe le 25 décembre. Mais le champ lexical est sous-exploité à mon sens. Conclusion, on ne se retrouve pas vraiment plongé dedans. Le roman n’est donc pas vraiment un cosy mystery de Noël, à mon sens.

En conclusion, cette lecture a donc globalement été agréable, malgré un roman qui ne nous plonge pas vraiment dans l’univers de Noël et qui comporte quelques longueurs dans le récit.

En bref

Un cosy mystery de Noël que j’avais hâte de découvrir. Finalement, il ne nous plonge pas vraiment dans l’univers de Noël (à part la journée pendant laquelle se déroule l’histoire et la neige en extérieur…). Dommage ! L’histoire tourne un peu en rond (pendant une bonne partie du roman) et on avance enfin vers les 100 dernières pages. Une lecture agréable globalement, mais avec des bémols.

14 / 20

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