Premier roman de Clarisse Sabard que je lis en dehors de la saga de Noël de Vallenot. Ayant eu de bons avis de ces quatre tomes, il me tardait de lire un autre roman, à thématique différente.

Quatrième de couverture

Parce que sa vie et sa carrière lui échappent, ces derniers temps, Julia a trouvé refuge dans le village de sa famille. À Cressigny, petite bourgade tranquille du cœur de Touraine, tout se sait, ou finit par se savoir… Julia, pourtant, ignore tout de ses racines. Il faudra que Suzette, sa grand-mère, lui entrouvre la porte. De sa vie, de celle d’Eugénie, sa mère et la première de la famille à être devenue pâtissière, la jeune femme apprend peu à peu les secrets, les non-dits et les blessures de la guerre. Pour se réconcilier avec le présent, le passé est parfois la meilleure des recettes…

Extrait

Quand on a l’impression de se battre contre des vents contraires, la réponse à nos maux se trouve souvent au cœur de nos racines.

Un roman familial qui prend aux tripes

Cette lecture a été une vraie réussite. On suit Julia et sa famille, qui regorge de secrets, qui vient rendre visite à sa grand-mère, après que celle-ci soit rentrée en maison de retraite.
Suzette va lui faire ouvrir les yeux sur sa famille et sur les secrets et les non-dits dans lesquels elle baigne. Petit à petit, elle va appréhender les difficultés auxquelles sa grand-mère (et surtout, son arrière-grand-mère) a dû faire face.

L’élément déclencheur de ce retour aux sources réside pour Julia dans le décès de sa mère, suite à un cancer. A force d’efforts, elle va renouer avec son père, taciturne, qui avait sombré dans l’alcool, suite à une brouille survenue il y a de nombreuses années.

Les sentiments et les relations familiales sont au cœur de ce récit, qui met en lumière la région de la Touraine. Cette plongée historique au début des années 1900 va apporter à ce roman une touche de crédibilité accrue, que j’ai beaucoup aimé.

Le récit se fait en deux temps, entre passé et présent. Les rouages vont aider Julia à déceler la vérité.

En bref

J’ai eu un peu de mal sur les 2O ou 30 premières pages, avec un style qui m’a semblé différent de la saga Vallenot. Puis, je me suis retrouvée happée par la Touraine et par cette histoire de famille à deux vitesses – présent avec Julia et passé avec ses ancêtres – où des révélations subsistent jusqu’à la fin du roman.

16 / 20

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