Ce roman était une proposition du #BookClubKube, que j’avais très envie de découvrir. Le résumé m’intriguait beaucoup, en dépit du genre littéraire.

Instinctivement, je ne me serais pas tournée vers ce genre de roman, en librairie. Néanmoins, ma curiosité littéraire l’a emporté ici.

Quatrième de couverture

Leyla, Shabaneh et Rodja se sont rencontrées sur les bancs de l’université à Téhéran. Soudées par un lien indéfectible, elles s’efforcent, envers et contre tout, de mener une vie libre. Leyla s’est mariée avec Misagh et a débuté une carrière de journaliste. Shabaneh est habitée par ses lectures et les souvenirs de la guerre. Rodja vient d’être acceptée en doctorat à Toulouse – il ne lui manque plus que son visa. Mais cet équilibre fragile vacille quand Misagh part seul pour le Canada.

En un été et un automne, entre espoirs et déconvenues, toutes trois affrontent leurs contradictions. Suffit-il de partir pour être libre ?

Extrait

Je n’ai pas bougé. Je suis entrée dans notre chambre et j’ai fermé la porte. Tes habits étaient encore sur le lit, derniers éclats de ta présence dans la maison en ton absence. Je suis restée là à écouter, la porte d’entrée s’est ouverte et refermée, le bruit des roulettes s’est éloigné. Il ne fallait pas que je pleure. Tu allais revenir. J’en étais sûre. Tu ne pouvais pas vivre heureux sans moi. Tu rentrerais très vite. Peut-être même de l’aéroport. Peut-être demain ou après-demain.

L’automne est la dernière saison, de Nasim Marashi – éditions Zulma

Une lecture intéressante, qui laisse sur sa faim.

Ce roman sort des sentiers battus de mes lectures habituelles. Il s’agit d’un roman lu dans le cadre du #BookClubKube, en partenariat avec La Kube & les éditions Zulma.

Avant de parler de l’histoire, petit focus sur la couverture, qui est réalisée de motifs géométriques et attire l’œil. Elle est très jolie. Petit point artistique terminé, concentrons-nous à présent sur le roman, ainsi que la plume de l’auteure.

Dans ce roman, le lecteur est propulsé à Téhéran, aux côtés de trois femmes à la vie différente, mais qui sont finalement liées entre elles. Leyla, Shabaneh et Rodja ont toutes des aspirations différentes, qu’elles partagent tout au long du roman.
Si Misagh, le mari de Leyla est parti vivre au Canada et qu’elle déprime face à cette situation, Rodja quant à elle n’aspire qu’à quitter l’Iran pour poursuivre ses études en France. Enfin, Shabaneh vit avec un lourd secret et un poids qui l’empêche de prendre les bonnes décisions.

Ce roman retrace des portraits de femmes, fortes en dépit des aléas de la vie. On les suit au travers de deux saisons : l’été, puis l’automne, qui correspondent au découpage du roman. Autant, je suis totalement passée à côté de la première partie du roman (été) – qui m’a réellement ennuyée. Autant, j’ai préféré la deuxième partie (automne), notamment pour Leyla et Shabaneh, car leurs histoires avancent, prennent un autre sens. Pour Rodja, je me suis davantage ennuyée.

En bref

Je suis donc plutôt contente d’avoir pu découvrir ce roman – vers lequel je ne me serais pas spontanément tournée – même s’il n’a pas été un coup de cœur. Il m’a permis de partir à le rencontre de la plume d’une nouvelle autrice, d’un autre type de roman, ainsi que d’éléments culturels.

13 / 20

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