Après avoir découvert plusieurs romans de l’autrice, tels que : Le premier jour du reste de ma vie, Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie, ou encore Il est grand temps de rallumer les étoiles ou Une belle vie, je me suis lancée cette fois-ci dans Il nous restera ça.
Pour la petite histoire, vous avez été nombreux à me conseiller ce roman sur mon compte instagram littéraire, lorsque vous avez découvert ma PàL de septembre. L’édition que j’ai lue est une édition collector et – si je ne dis pas de bêtise – je l’avais gagnée à un concours chez l’une d’entre-vous.
Quatrième de couverture
À 33 ans, Iris trimballe sa vie dans une valise.
Théo, 18 ans, a peu de rêves, car ils en foutent partout quand ils se brisent.
À 74 ans, Jeanne regarde son existence dans le rétroviseur.
Rien ne les destinait à se rencontrer.
Quand le hasard les réunit sous le même toit, ces trois êtres abîmés vont devoir apprendre à vivre ensemble. La jeune femme mystérieuse, le garçon gouailleur et la dame discrète se retrouvent malgré eux dans une colocation qui leur réserve bien des surprises.
C’est l’histoire de trois solitudes qui se percutent, de ces rencontres inattendues qui sonnent comme des évidences.
Extrait
Tout au long de notre existence, nous rencontrons des milliers de personnes. Ce sont d’invisibles liens qui se créent entre elles et nous, et qui construisent l’être que l’on est. Certains liens sont éphémères, d’autres sont durables, tous exercent une influence sur notre existence. De la personne avec laquelle on échange quelques mots dans une file d’attente à celle avec qui on choisit de partager un bout de chemin.
Mon avis
Dans ce roman, Virginie Grimaldi nous emmène à la rencontre de trois personnages principaux : Jeanne (une vieille dame, veuve depuis peu), Théo (un jeune, pâtissier, déjà bien cabossé par la vie) et Iris (une trentenaire, qui erre comme une âme en peine dans la capitale). Dès le début, on va s’attacher très fortement à ces personnages, qui ont chacun leurs fragilités. On sent que sous leur carapace, au premier abord, il y a autre chose, qu’il va falloir creuser tout au long du roman. Pourtant, on ne part pas sur des personnages « classiques » : tous sont de génération différente, ce qui aurait très bien apparaître comme d’un ennui auprès du lecteur. Mais il n’en est rien, car Virginie Grimaldi manie la plume avec perfection dans ce roman.
Malgré les touches d’humour et les situation cocasses apportées par l’autrice, les thématiques sont véritablement abordées en profondeur. C’est aussi ce qui a fait que dès le début, le roman est difficile à lâcher. Je l’ai littéralement dévoré tellement j’avais envie de connaître la vérité sur chaque personnage, mais aussi la finalité de leurs histoires. Des liens se tissent entre eux au fur et à mesure, tout au long des pages.
Enfin, en dépit des sujets sensibles abordés – j’ai été particulièrement touchée par les situations de Théo et d’Iris, ainsi que par un drame de la vie de Jeanne – Virginie Grimaldi apporte de la douceur grâce à sa plume. C’est ainsi que j’ai refermé ce roman en ayant les larmes aux yeux et un cœur rempli d’émotions. Ce roman a, sans aucun doute, été un coup de cœur.
En bref
En démarrant ce roman, je ne m’attendais pas à l’apprécier autant. Pourtant, j’ai été happée de page en page, le posant (très) difficilement. J’ai littéralement dévoré cette lecture, tant grâce à la plume de l’auteure qu’au trio de personnages, tous plus attachants les uns que les autres. Leurs histoires se tissent au fur et à mesure que leur relation évolue au fil des pages.
2 Commentaires
Les personnages ont l’air très touchants et les liens se tissant émouvants à découvrir.
Je confirme ton ressenti. Leurs histoires, qui les ont rapprochés sont vraiment toutes touchantes. Un très joli roman, mon préféré de l’autrice, pour le moment.