Grande lectrice des romans de Marie Vareille, il me tardait de découvrir celui-ci, dont la sortie poche a eu lieu le 1er février, aux éditions Pocket et Pocket Jeunesse. *
Quatrième de couverture
Léa a 16 ans, un talent immense et un rêve à réaliser. Entraînée par son père, qui est à la fois son modèle, son meilleur ami et son confident, elle avance avec confiance vers cet avenir tout tracé.
À 17 ans, Anthony, obligé de faire face à l’absence de son père et aux gardes à vue de son frère, ne rêve plus depuis longtemps.
Ils se sont croisés une fois par hasard ; ils n’auraient jamais dû se revoir.
Pourtant, lorsque la vie de Léa s’écroule, Anthony est le seul à pouvoir l’aider à se relever.
Leurs destinées s’en trouvent à jamais bouleversées.
Extrait
Au fond, être au courant que la vie est fragile est une grande chance, l’opportunité de savoir qu’il ne faut pas la gaspiller, puisqu’on ne sait jamais vraiment combien de temps il nous reste.
Une moralité qui pousse à réfléchir sur la vie
Ce roman est avant tout celui de Marie Vareille, qui nous explique à la fin que si elle l’a écrit, c’est parce qu’elle a vécu certains événements. Sans spoiler, on peut réellement parler d’écriture personnelle, comme une sorte de thérapie. Elle a été inspiré par des faits qui se sont déroulés dans sa vie. Lorsque l’on sait ça (à la toute fin du roman), cette lecture prend une autre dimension. Déjà profond, ce roman n’en devient que plus intense.
Le lecteur suit ici Léa, une jeune lycéenne fan de basket qui voit sa vie basculer face à un événement inattendu, loin du plan (la « Map », comme elle dit) qu’elle avait tracé pour sa vie. C’est à partir de cet événement que le roman prend une autre dimension, les premiers chapitres permettant surtout au lecteur de se faire un ancrage dans le roman et une visualisation de l’univers du personnage principal.
La thématique principale est celle de la reconstruction, bien que le basket – qui joue un rôle important dans la vie de Léa – ne soit pas en reste : les métaphores concernant ce sport sont assez nombreuses. Le roman se découpe d’ailleurs en quatre parties, portant chacune le nom d’une partie de match : 1er quart-temps, 2e quart–temps, 3e quart-temps et enfin, 4e quart-temps.
La plume de Marie Vareille est toujours aussi douce et fluide, même avec la thématique abordée ici. Les chapitres sont d’ailleurs relativement courts, ce qui donne encore davantage de rythme à la lecture.
Ce roman est donc une ode à la vie ; il nous invite à savourer chaque instant, chaque moment, chacun de nos proches, rappelant à quel point la vie peut être courte et imprévisible. Il souligne également le fait qu’en dépit des obstacles, elle reste belle et pleine de bonnes choses…qu’il faut apprendre à se battre, à vivre, à se tromper, à tomber, à faire face aux erreurs, aux mensonges, mais ne jamais baisser les bras. Plus qu’un roman Young Adult, on peut trouver dans cette lecture une résonance philosophique importante, avec une belle moralité.
Ce roman est rendu d’autant plus touchant par les derniers mots de l’auteure, qui expriment sont vécu quant à l’un des sujets soulevé dans l’histoire qu’elle nous livre ici.
En bref
Il me tardait de découvrir cette nouvelle sortie poche de Marie Vareille, auteure dont j’aime beaucoup les écrits. Paru chez Pocket Jeunesse*, j’avais malgré tout un peu d’appréhension quant au fait que ce soit un roman Young Adult. Les personnages que l’on suit sont effectivement des adolescents, mais le roman a un sens profond, une vraie moralité relative à la vie. J’ai eu beaucoup de mal à lâcher ce roman et j’avoue l’avoir littéralement dévoré en quelques heures.
En effet, malgré les thématiques abordées, pas toujours simples, il est de bon ton de noter que la vie n’est pas un long fleuve tranquille, qu’il faut profiter de chaque instant et de nos proches. Telle est la moralité philosophique de ce roman, qui se lit tout seul.
* Roman offert (service presse)
2 Commentaires
Le roman est dans ma PAL ! 😉
Bonne lecture, il est vraiment chouette !
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