Il y a longtemps que ce roman m’attirait. Considéré comme un classique, il traite de thématiques difficiles, qui ont parfois été sources de conflits sociaux aux Etats-Unis.
Sur la quatrième de couverture, on nous promet un roman autour de la ségrégation, d’un homme Noir accusé d’avoir violé une femme blanche.
Pourtant, sous la simplicité de ce résumé se cache quelque chose de beaucoup plus complexe.
Quatrième de couverture
Dans une petite ville d’Alabama, à l’époque de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 – au cœur de la lutte pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis –, connut un tel succès.
Mais comment ce roman est-il devenu un livre culte dans le monde entier ?
Extrait
– On va gagner Atticus ?
Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, d’Harper Lee.
– Non, ma chérie.
– Alors pourquoi…
– Ce n’est pas parce qu’on est battu d’avance qu’il ne faut pas essayer de gagner.
Une lecture décevante et ennuyeuse
L’homme, qui risque la peine de mort, est défendu par un avocat commis d’office, Atticus Finch. Cet homme est dépeint tout au long du roman comme une personne faible, bienveillante, qui s’efforce d’éduquer au mieux ses enfants, Jem et Jean-Louise – un garçon et une fille – depuis la mort de sa femme. Il a également toute confiance en sa cuisinière / gouvernante, Calpurnia.
Ce roman, rempli de préjugés de l’époque, s’évertue à montrer au lecteur pourquoi il ne faut pas se fier aux apparences et que chacun, à sa mesure, peut faire changer les choses.
Le roman se découpe en plusieurs parties : l’avant-procès, où l’auteure installe le climat social, le procès, l’après-procès qui sert également de morale. L’ensemble de l’histoire est racontée par Jean-Louise, la fille d’Atticus.
En bref
J’attendais beaucoup de ce roman, notamment au travers de l’histoire dont on nous parle sur la quatrième de couverture. Et quelle déception… Je m’attendais à autre chose, je me suis vraiment ennuyée et j’ai eu beaucoup de mal à avancer dans ma lecture. En revanche, j’ai davantage apprécié la deuxième partie, centrée sur le procès (thème clé évoqué sur la quatrième de couverture).
