Cela fait longtemps que L’école buissonnière se trouve dans ma PaL. Je l’avais découvert, en vacances, au détour d’un rayon, mis en avant. Le résumé m’a séduite et, ni une ni deux, je l’ai embarqué avec moi.

J’ai pourtant mis plus de 2 ans avant de me lancer dans sa lecture, l’ayant un peu relégué aux oubliettes de ma PaL devenue « inintéressante ». Et puis, finalement, fin février, j’ai décidé de le dépoussiérer.

Quatrième de couverture

Pour Paul qui n’a jamais rien connu d’autre que l’univers minéral de la banlieue parisienne, la découverte de la nature sauvage de la Sologne est fascinante.
Confié à Borel, le garde-chasse bourru du domaine du comte de La Chesnaye, et à sa femme, le jeune garçon ne tarde pas à faire la connaissance du braconnier le plus rusé du pays.
Sur les bords de la Loire se noue alors une amitié sincère entre l’homme des bois et le gamin des villes. Paul découvre les secrets de la nature, goûte à la liberté, respire à pleins poumons cette nouvelle vie, rêvant jour et nuit de cette belle et jeune Gitane qui nage nue dans l’étang de la Malnoue.
Jusqu’au jour où il tombe sur un cerf majestueux qu’il veut protéger des hommes. Une quête qui le confrontera au secret de sa propre naissance…

Extrait

Alors que le soir venait, une brume grise et basse exhalait de la terre brûlée par le soleil du torride été et le cervidé émergea du taillis. Sa silhouette dont les contours dansaient dans l’épaisse vapeur donnait l’impression de nager entre deux eaux.

Enfiévrée par la longue traque, Mathilde se figea sur place. Elle avait approché l’animal à bon vent et se tenait à une cinquantaine de pas de lui.

Mon avis

L’histoire est assez simple. On rencontre, dès le commencement, deux personnages : une jeune femme et un homme. Très vite, on comprend qu’ils sont en Sologne et tombent amoureux. Puis, le lecteur est parachuté 12 ans plus tard, à Paris. Petit à petit, on comprend que l’homme est celui du début (Jean Caradec). On suit ses aventures avec son fils, Paul. Mais, bientôt, il est obligé de quitter le pays pour aller travailler. Il ne peut se résoudre à laisser son fils et décide de le confier à une nourrice, Célestine, qui vit en Sologne. Pas besoin d’être Einstein pour que le lecteur fasse rapidement le rapprochement entre la nourrice et l’histoire que l’on nous a raconté au début du roman.

Rapidement, on comprend que Paul est le fils de la femme dont on nous parle au début. Et Célestine, sa nourrice. Voilà pourquoi elle accepte de garder Paul, contre un petit mensonge : elle ne dévoile pas sa véritable identité au jeune garçon et ne dit pas aux habitants voisins qui il est réellement. Finalement, c’est en grande partie autour de cela, la véritable quête d’identité de Paul, que tourne le roman. Sans grande surprise pour le lecteur, en revanche.

Du côté des personnages, outre Paul, la nourrice Célestine et Jean, un autre personnage est important. Il s’agit de Totoche, qui relève vraiment le niveau et donne du caractère au roman. Borel (le mari de Célestine et garde-chasse du domaine du comte), contrairement à lui, est beaucoup trop lisse et n’a pas de réel intérêt, si ce n’est son animosité et la traque qu’il mène envers Totoche.

Enfin, j’ai été assez étonnée par le style d’écriture de Nicolas Vanier, que je ne connaissais pas en tant qu’auteur. Il m’a embarqué dans l’univers paysager de la Sologne et c’est vraiment l’un des (seuls) points positifs que j’ai trouvé à ma lecture…

En bref

J’attendais tout de même mieux de ce roman, grâce au résumé présent sur la quatrième couverture. Néanmoins, je ne peux pas dire que je me suis totalement ennuyée tout au long du roman car il y a quelques passages qui m’ont plu. Cependant, l’action n’est pas assez présente, comme cela le laisse présager.

Ce roman m’a donc offert quelques bons moments de lecture, mais sans pour autant me transporter à 100% dans l’univers du petit Paul. Fort heureusement, la fin du roman s’est révélée assez surprenante et inattendue. C’est grâce à cela, je crois, que je garderai un (petit) souvenir de ma lecture…

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